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johan1 dans
johan et sa vie le
22 Octobre 2004 à 09:20
Si j'avais su que l'amour pouvait faire autant de mal, je m'y serais attaqué avec un peu plus de précaution.
Depuis un bon moment je suis nostalgique de l'année passée en Italie. Je suis dans une période ou tout me manque. Comment combler ce manque autrement que par la pensée. Mais chaque pensée est à la fois une douce image et une torture. A l'occasion de ma semaine passée en Italie cet été, j'ai pu passer une journée de nouveau à Turin. C'était une journée magnifique pour moi. Cette sensation a déjà du vous arriver. On revient à un endroit qu'on a eu l'occasion de cotoyer pendant un bon bout de temps et on revit en l'espace d'une journée tous les moments passés ici. Marcher dans des rues qu'on a traversé pendant un an. Avancer d'un pas si sur qu'il semblerait presque irréel. J'en suis resté boulversé et je le suis encore. Sur le coup on y pense pas trop et on est meme heureux de revivre en ces lieux qui sont si familiers. Puis quand on s'éloigne de la ville, une douleur vous envahit l'esprit. Une fois chez soi, au fond de son canapé, on s'aperçoit que ce voyage nous déchire entre les bons et les mauvais souvenirs. Sensations alternant l'agréable et le désagréable. Impression forte d'un manque énorme.
Après beaucoup de réflexion, j'aurais eu envie d'y rester. Hier j'ai envoyé un sms à une amie de mon italienne et la première question que je lui ai faite était: comment ça va à Turin?? Cette ville, cette ambiance, ces gens me manquent.
Est ce seulement un mauvais passage? Je suis autant convaincu du oui que du non.
Je passe en courant d'air. Si tu ne fermes pas la fenêtre, je pourria revenir.